Les dictatures nazi et communistes ont régi d’une main de fer la vie culturelle et de nombreux artistes, pour sauver leur vie ou pour s’exprimer librement furent contraints de quitter leur pays.
De Hongrie, Bartok part pour les USA en août 40 pour échapper au joug nazi et Ligeti s’expatrie en Allemagne en 56 pour fuir la chappe de plomb soviétique…
En 40 également, Paul Hindemith jusqu’alors en poste à Berlin et le provençal installé à Paris, Darius Milhaud, rejoignent les Etats-Unis.
Dans tous les cas, cet exil restera comme une douleur perceptible à des degrés divers dans l’œuvre de ces compositeurs.
Hindemith : sonate pour hautbois et piano
Bartok : Contrastes (clarinette, violon, piano)
Ligeti : sonatina pour piano à 4 mains ; Harom lokodalmi tanc pour piano à 4 mains.
Milhaud : suite op.157b (violon, clarinette et piano).
Les musiciens sont :
- Tatiana Panina et Maurine Grais au piano
- Ioana Chisnoel au hautbois
- François Bonnaud à la clarinette
- Romny Ruiz au violon